Auteur : Quentin Valognes pour La voix du Nord
Date : 3 Juin 2023
8,16 mètres, 25 millions de grains… Record du monde battu pourle poivrier géant boulonnais !
C’est désormais officiel : le plus grand poivrier au monde est boulonnais. Après un an et demi de travail, les 14 bénévoles ont savouré le fruit de leur labeur ce samedi matin devant la galerie commerciale d’Auchan à Saint-Martin-Boulogne.
« Derrière le record, il y a aussi une aventure humaine. Je ne suis pas près d’oublier nos week-ends passés à trimer tous ensemble. » Hugo, originaire de Nesles, est l’un des 14 bénévoles ayant participé à la fabrication du poivrier géant.
Tout était réuni pour que l’équipe entière se souvienne de cette journée. Le chapiteau était dressé depuis une semaine, devant la galerie commerciale d’Auchan à Saint-Martin-Boulogne. « On s’est relayés pour terminer ce poivrier. Je ne les remercierai jamais assez de m’avoir suivi. », s’émeut Éric Brachet, aux origines de ce pari.
Une si longue attente
Ils étaient plus d’une cinquantaine de curieux groupés devant le chapiteau. Interdiction de voir pour l’instant le poivrier. À 10 h, l’équipe donne le feu vert. Les téléphones sont tout de suite brandis pour garder un souvenir de ce 3 juin.
S’ensuit un long discours prononcé par Éric Brachet, teinté d’émotion et de remerciements. L’impatience se fait ressentir dans les rangs des spectateurs et des bénévoles.
Record battu et de loin
Le poivrier, qui était recouvert d’un voile, est présenté. Une société de géomètre et un huissier de justice étaient présents pour authentifier le résultat. À l’aide d’un scan et d’un décamètre, les experts ont pris les mesures.
Trois critères étaient retenus pour valider ce record : le diamètre, s’il broie ou non du poivre et la longueur totale. Le précédent record était détenu par des lycéens d’Ottawa, depuis 2014, avec 4,98 mètres.
Résultat ? 68 centimètres de diamètre pour le poivrier boulonnais (contre 43,8 avant), du poivre a été broyé en direct et 8,16 mètres ont été officiellement mesurés. « On n’en revient pas, sourit Florence, l’épouse d’Éric, elle aussi au cœur du projet. Ça représente des milliers d’heures de travail. C’est incroyable. »